Opération antennes directionnelles 4g

antennes directionnelles

 

Il est particulièrement important de faire une distinction entre les antennes directionnelles et les antennes omnidirectionnelles déjà présentées. Dans ce qui suit, nous traiterons principalement des premiers, car ils intéressent la plupart des clients de la LTE. Les antennes directionnelles peuvent à leur tour être grossièrement divisées en trois formes : les antennes dites à panneau ou plates et les antennes en forme de tige avec des éléments récepteurs Yagi ou LPDA (logarithmique-périodique). Parfois, des antennes dites à grille et paraboliques sont également proposées, mais elles sont plutôt atypiques en Allemagne. Ces dernières ressemblent un peu aux antennes SAT.

Antennes plates :

antenneOptiquement, la forme ressemble le plus souvent à une boîte ou à un rectangle. Dans la pratique, on parle donc aussi d’antennes plates à panneaux – à ne pas confondre avec les « patch antennes ». Les « BiQuads », qui se composent de deux « éléments de verre » décalés de 45°, sont d’ailleurs un parent direct. De plus, la populaire antenne plate Novero est pratiquement un biquad à l’intérieur, sauf que les éléments ont été gravés sur une plaque de support, comme le montre la photo suivante…
L’avantage de ces types est clairement la facilité de manipulation, d’installation et d’alignement. Les dimensions varient en moyenne entre 25×25 et 50×50 pour un poids de 1 à 2 kilogrammes. Le gain d’antenne des produits sérieux est de l’ordre de 6-12 dBi, à l’exception des produits jusqu’à 18 dBi. L’angle de faisceau des représentants communs est compris entre 20 et 60°. Ce type de panneau est particulièrement adapté à une portée rapprochée étendue (voir point 3) et également aux applications où la visibilité est fortement réduite en raison de l’angle de faisceau relativement élevé.

Éléments Antennes directionnelles :

Les types « Yagi » et « LPDA » (également LAT) sont ici pertinents – deux conceptions différentes, qui sont cependant visuellement similaires et rappellent quelque peu les anciennes antennes de télévision analogique sur les toits. LPDA signifie « Logarithmic Periodic ». La distance entre les éléments dipolaires diminue vers la pointe. Le raccourcissement suit une fonction logarithmique, d’où le nom. Mais la largeur des éléments dipolaires diminue également vers le sommet, de sorte que la forme ressemble à un triangle, comme le montre l’image suivante. Les LPDA ont une excellente directivité. Selon la longueur, le gain peut atteindre 12 dBi. Comme par exemple le populaire LAT 56 de Wittenberg.
Les antennes Yagi (nommées d’après Yagi-Uda), d’autre part, sont parmi les conceptions les plus puissantes du secteur LTE. Ici, la longueur de l’antenne est le facteur décisif pour déterminer le profit qui peut être réalisé. Toutefois, la taille dépend aussi, en fin de compte, de la gamme de fréquences visée. En moyenne, il faut compter avec une longueur d’environ 1m et environ 1 kg par antenne (2 pour le MIMO). Le gain de l’antenne peut atteindre 18 dBi. Les modèles typiques fournissent 10-15 dBi en pratique. Par exemple, le « Focal point S.R.L Yagi LTE800 » avec 14 dBi. La portée de l’angle d’ouverture est d’environ 25-60 degrés.

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